Précoce ; Haut–Potentiel ; Surdoué ; Zèbre, Philo–cognitif… Le nom change, le profil reste !
« Mon enfant est-il précoce ? »
Vous êtes parent et vous vous posez cette question après avoir observé chez votre enfant un comportement ou un mode de pensée différent des autres enfants ?
Ou peut-être avez-vous été interpellé-e à l’Ecole par l’Equipe pédagogique de votre enfant ?
Le développement précoce se remarque très tôt chez certains enfants. Dès les premiers jours de vie, certains bébés ont un regard inquisiteur, portent leur tête haut et affichent un éveil aux sens très développé. Pourtant, c’est dans le milieu scolaire que les signes se font le plus remarquer. C’est dans ce cadre, en étant mesuré aux capacités de ses camarades que l’enfant sera évalué.
« Tous les profils de précocité se ressemblent-ils ? »
Il existe autant de profils différents que d’enfants différents. Certains vont montrer de réelles capacités dans des secteurs plus ou moins complexes alors qu’ils auront plus de peine dans d’autres domaines ; d’autres peuvent avoir des facilités dans tous les domaines.
Au-delà des compétences scolaires, l’enfant précoce peut également se faire remarquer par certains « travers ». Souvent vif, curieux, angoissé, hypersensible, agité, il peut même être considéré comme perturbateur.
Les caractéristiques de la précocité sont-elles les mêmes pour les filles que pour les garçons ?
Les garçons vont avoir souvent tendance à plus se faire remarquer. Les filles, au contraire vont plutôt tenter de se camoufler pour se fondre dans la masse et tisser du lien social.
Le comportement d’un enfant à haut-potentiel étant spécifique, il convient de lui apporter un accompagnement spécifique.
La première démarche est la confirmation de la précocité grâce à la réalisation d’un test de QI.
Le diagnostic est établi par un professionnel (psychologue, neuropsychologue ou pédopsychiatre). Il est primordial de se rapprocher de structures compétentes en matière de haut-potentiel afin que la lecture du bilan soit la plus pertinente possible.
« Comment aider mon enfant diagnostiqué haut-potentiel ? »
Vous avez obtenu le diagnostic, c’est une chance !
Le test va rassurer l’enfant et les parents, sur les raisons de la différence de fonctionnement. A partir de maintenant, l’accompagnement spécifique peut se mettre en place. Il s’agit d’adapter les méthodes d’apprentissage au profil particulier de l’enfant. Un suivi psychologique, psychomoteur ou tout autre en fonction des résultats peut être mis en place. Il est primordial que tous les acteurs de l’environnement de l’enfant prennent conscience des résultats et des aménagements à instaurer.
Souvent hyperémotifs et hypersensibles, les enfants précoces ont d’autant plus besoin d’être rassurés, valorisés, encouragés. La notion de justice est pour beaucoup d’entre eux essentielle.
L’apprentissage de la gestion émotionnelle est un enjeu fort de l’accompagnement du haut potentiel. Cet aspect, souvent fragile chez les précoces va rendre leurs relations sociales compliquées.
La faculté pour l’enfant à comprendre et gérer ses émotions va lui permettre d’être plus en lien avec les autres enfants.
Restez en veille ! Très souvent, un/e haut-potentiel dans une famille en cache un/e autre ? !
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