Comprendre le concept de neurodiversité
Le concept de neurodiversité désigne la diversité des fonctionnements du cerveau. De nombreux mouvements sociaux utilisent ce terme pour faire reconnaître et accepter ces différences. A l’origine, il est lié aux mouvements visant à faire reconnaître les troubles du spectre autistique. Cependant, il comprend aujourd’hui de nombreux autres troubles comme ceux de l’apprentissage ou encore les enjeux de santé mentale. Alors, que veut dire neurodiversité ?
Histoire du concept de neurodiversité
Hans Asperger utilise publiquement le terme de neurodiversité en 1938. Il évoque cette notion dans le cadre de sa lecture publique à propos du syndrome d’Asperger auquel il a donné son nom. Dès son origine, le terme de neurodiversité est très lié à la cause autistique. Plus tard, la disparition du syndrome d’Asperger et la création de la notion de troubles du spectre de l’autisme accompagneront la diffusion du concept de neurodiversité.
Le journaliste et écrivain Harvey Blume popularise le terme en 1998. En effet, il écrit un article intitulé Neurodiversity. Il étend alors le concept de neurodiversité aux passionnés de technologie, dits « geeks ». Aussi, il évoque le fait que l’informatique peut être favorable aux personnes présentant un trouble du spectre autistique. Il met en lumière que la différence de fonctionnement peut révéler tout son potentiel dans certaines situations. Le concept de neurodiversité est depuis lors largement repris par les causes militantes.
Un concept qui se diffuse de plus en plus
L’amélioration de la connaissance des différents troubles tels que les troubles dys participent largement à répandre le concept. Il est encore peu connu mais tend à se diffuser. L’idée principale est de faire reconnaître les troubles non-plus comme des divergences mais comme des différences.
Le concept de neurodiversité veut favoriser l’inclusion de toutes les personnes. Il veut faire connaître et reconnaître les différents fonctionnements du cerveau. Il comprend aujourd’hui de nombreux profils dits « atypiques » : le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H), le Haut-Potentiel Intellectuel (HPI), le Trouble du Spectre Autistique (TSA), le Syndrome de Gilles de la Tourette, les troubles dys (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie…)…
Si vous souhaitez en savoir plus à ce sujet, vous pouvez consulter notre article Comprendre la neurodiversité !
