La dyslexie, le plus connu des Dys
Elles s’emmêlent aux yeux d’un dyslexique.
« Elles », ce sont les lettres, une véritable épreuve pour 10% de la population française diagnostiquée dyslexique en France.
Trouble de l’apprentissage assez fréquent, la dyslexie est pourtant une cause principale d’échec scolaire.
Résultant d’un dysfonctionnement cérébral, elle touche l’acquisition et l’automatisation de l’écriture et de la lecture.
Phonologique et/ou de surface
On distingue trois formes de dyslexie :
La dyslexie phonologique (que l’on appelle aussi dysphonétique) apparaît comme une difficulté à associer un son avec une lettre ( lien entre graphème et phonème).
Vient ensuite la dyslexie de surface qui est caractérisée par une complication dans le stockage de la photographie d’un mot et induit l’élève en erreur.
La dyslexie mixte comprend ces deux aspects du trouble.
Bien souvent, elle apparaît au fur et à mesure de la scolarité par des confusions sonores et visuelles entre les lettres.
Plus les mots se ressemblent, plus l’élève sera en difficulté. Peu à peu et dans un univers de mot, l’enfant se perd dans le temps et dans l’espace.
Il peut ainsi confondre sa droite et sa gauche et le sens vertical ou horizontal. Si la dyslexie n’est pas prise en charge à temps, un cercle vicieux va se former dans l’apprentissage de l’enfant. Difficultés de concentration, soucis d’organisation, les conséquences qui en découlent sont importantes.
Des tests pour cibler la dyslexie
C’est à l’école que ce trouble est bien souvent révélé.
Par le biais de tests réalisés par un orthophoniste, la lenteur de lectures et l’assemblage des syllabes aux yeux de l’enfant dyslexiques vont être établies.
Si aucun traitement n’existe en tant que tel, une prise en charge précoce peut diminuer l’incidence du trouble.
Pour cela, on fait appel à une équipe pluridisciplinaire composée de pédagogue, psychothérapeute ou ergothérapeute.
À la maison, l’aide des parents dans la compréhension des textes restent le meilleur remède pour que la dyslexie ne devienne pas un fardeau.
À l’école et par le biais de la MDPH, il est possible et conseillé de mettre en place un Plan d’accompagnement personnalisé (PAP) afin de soulager sa scolarité. Peu à peu, l’enfant pourra compenser son handicap et devenir autonome.
Retrouvez notre article sur les troubles d’apprentissage en cliquant ici.