La méditation à l’école, une alliance entre bien-être et réussite scolaire
Dans plusieurs pays, La méditation à l’école se révèle indispensable pour la scolarité des enfants.
En France, l’intégration de la pratique mentale aux programmes scolaires demeure de l’Utopie.
Mais certains professeurs commencent à la transmettre à leur classe par leur propre initiative. La méditation a pourtant fait ses preuves au Canada, en Finlande ou au Pays-Bas.
En France, une journée d’école débute bien souvent par la correction des devoirs. Au Canada, les élèves s’élancent dans une étrange chorégraphie simultanée : un exercice de respiration.
C’est comme cela que débute les cours de méditation. Cette matière est enseignée dans plusieurs pays depuis des dizaines années maintenant.
Le but : permettre aux enfants de se débarrasser d’éléments anxiogènes qui viendraient perturber leur scolarité et dans un angle plus large, leur développement personnel.
L’exemple du programme MindUp
Pour convaincre les instances éducatives de l’utilité d’intégrer La méditation à l’école, certains scientifiques, pédiatres ou encore personnalités publiques ont développé des programmes adaptés à la jeunesse.
C’est le cas de l’actrice américaine Goldie Hawn. Au lendemain des attentats du 11 septembre et massacres dans les écoles et universités américaines, elle a créé le programme “MindUp“.
Mise au point en 2003, Il a pour objectif d’aider les enfants à surmonter des événements traumatisants ou simplement d’instaurer une forme de paix intérieure.
Établi aux côtés de scientifiques et psychologies, La méditation à l’école se base sur les principes de la méditation de pleine conscience. Cette méditation est axée sur une attention ancrée sur l’instant présent de façon calme et lucide.
Et cette recette trouve tout son sens aujourd’hui au travers de certaines écoles dans le monde. À Vancouver par exemple, la méditation est combinée depuis dix ans à des séances de contrôle des émotions, d’empathie et d’optimisme. Ce programme permet d’apprendre à surmonter des épreuves.
La méditation, vecteur d’épanouissement et de réussite
Les résultats du programme MindUp sont en corrélation avec d’autres méthodes tout aussi performantes.
Axé sur la positivité et la réussite scolaire au travers de l’amélioration du bien-être, la méditation à l’école a fait ses preuves.
Pendant quatre mois, Kimberly Schonert-Reichl, chercheuse en psychologie a comparé deux échantillons d’élèves. Un premier échantillon suivant le programme et un second suivant une scolarité sans méditation.
Et les observations en attestent. La méthode MindUp a contribué à améliorer le bien-être des enfants du premier échantillon, la gestion de leurs émotions ainsi que leur capacité à gérer leur stress.
Mais ce n’est pas tout. Les élèves ont également privilégié le travail en groupe et l’entraide. Par ailleurs, 15% des enfants ont eu de meilleurs résultats lors des examens de mathématiques. Un bilan finalement logique tant la pratique permet aux enfants d’avoir les clés pour appréhender d’une meilleure manière leur futur.
Des élèves moins turbulents et plus concentrés
Quel que soit le programme, les retombées de la méditation à l’école sont multiples :
- Les incivilités au sein de l’environnement scolaire ont drastiquement diminué ;
- Les enfants adoptent une véritable bienveillance à l’égard d’eux-mêmes et des représentants de l’éducation.
D’autres études démontrent que des séances de méditations quotidiennes allant de 5 à 10 minutes entraînent une amélioration du niveau de réussite scolaire et diminuent l’anxiété.
Véritable nécessité, la méditation permet en outre de consolider le lien social, d’aider les enfants en difficulté (Troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité, troubles dys…).
Une discipline adoubée par un large panel de psychologue et psychothérapeute comme Jeanne Siaud-Facchin, auteure de l’ouvrage « Tout est là, juste là » : « L’introduction de la méditation à l’école devrait être inscrite au programme de l’éducation nationale. C’est de l’éducation préventive qui ne nécessite aucun moyen ni aucun poste supplémentaire et qui permettrait d’enrayer tellement de difficultés scolaires. ».
Alors, qu’attendons-nous ?